À Charles Spon, le 13 février 1654

Note [23]

« Jadis des Sardinis désormais de grandes baleines, c’est que la France nourrit les petits poissons italiens. »

Guy Patin a plus tard attribué ces deux vers au Chancelier Michel de l’Hospital (v. note [14], lettre 513).

On le trouve un peu différent dans les Mémoires-journaux de Pierre de L’Estoile (édition de Paris, 1875, tome 1, page 20), en date de septembre 1574 :

« Du même jour, sur ces deux grands partisans, Sardini et Adjacet, fut publié le distique suivant, rencontrant proprement sur leurs noms :

Qui modo Sardini, iam nunc sunt grandia Cete :
Sic alit Italicos Gallia pisciculos
 » {a}


  1. Avec jeu de mots entre Sardini (Scipione Sardini [v. note [13], lettre 513] et consorts, affairistes italiens) et sardinæ (les sardines), mot latin d’origine grecque, sardênê, diminutif de sarda, sorte de thon qu’on pêche en Sardaigne.


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 13 février 1654, note 23.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0338&cln=23

(Consulté le 18/04/2024)

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