À Charles Spon, le 4 septembre 1654

Note [13]

Mazarin avait reçu de nouvelles lettres de surannation (prolongation) confirmant ses lettres de naturalité de 1638-1639 (v. note [6], lettre 53), et leur conférant pleine et entière efficacité. Délivrées au moment même où Conti, par son mariage avec Anne-Marie Martinozzi, nièce du cardinal, renonçait à tous les bénéfices ecclésiastiques dont il avait la commende, en particulier l’abbaye de Cluny (v. note [4], lettre 817), elles permirent à Mazarin de les acquérir à son tour. Les lettres avaient été examinées le 26 février 1654 par la Chambre des comptes, puis enregistrées par le Parlement le 30 mars. Restait le dernier bataillon de sa famille, venu le rejoindre en France en mai 1653. Trois lettres patentes avaient été établies en faveur de ses sœurs, nièces et neveu, en mai 1654. Le Parlement s’inclina, procédant à leur enregistrement par arrêt du 30 juin et du 4 septembre. Le nom de Pietro Mazzarini, père du cardinal (v. note [8], lettre 342), figurait aussi sur ces lettres de naturalité (Jestaz).


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 4 septembre 1654, note 13.

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(Consulté le 24/04/2024)

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