À Charles Spon, le 22 décembre 1654

Note [24]

L’ambre gris (animal), produit odorant de très grand prix qu’on ramasse sur les plages, était alors d’origine débattue. On sait à présent que c’est une déjection des cachalots produite par la digestion de l’encre des poulpes.

Toujours employé en parfumerie, l’ambre gris est entièrement distinct de l’ambre jaune ou blanc (succin), fossile d’origine végétale, qui était lui aussi une source de remèdes (v. notes [6], lettre 60, et [10] de l’observation x).


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 22 décembre 1654, note 24.

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(Consulté le 24/04/2024)

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