À Charles Spon, le 17 août 1655

Note [14]

La Liste funèbre des chirurgiens de Paris (pages 349‑351) fournit une copie manuscrite du Contrat d’union passé le 1er octobre 1655 entre les chirurgiens de l’ancien Collège (Saint-Côme, v. note [1], lettre 591) et les chirurgiens barbiers qui formaient deux corporations séparées depuis le xiiie s. :

« Par devant les notaires garde-notes du roi notre Sire en son Châtelet de Paris soussignés, furent présents en leurs personnes Maître Jean Houllier, maître chirurgien juré de longue robe et prévôt du Collège des chirurgiens jurés de cette ville de Paris, Maîtres Jean-Baptiste Boudet doyen dudit Collège, Antoine Piètre, Maurice Gigot, Pierre Benard, Pierre Mattot, Jean Guillauteau, Pierre Aubin, Nicolas Bailly, Pierre Corbilly, Jacques Colombe, Étienne Boison, Étienne Navarre, Jean Gillet, Martin Roger et Jean Bronsard, aussi maîtres chirurgiens jurés de robe longue à Paris. Et encore lesdits Houllier, Boudet, Piètre, Gigot, Benard, Mattot, Guillauteau, Aubin, Bailly, comme procureurs desdits sieurs de Corbilly, Boison, Navarre, Gillet, de Jean Roger {a} et Jean Bronsard, fondés de leur procuration passée par devant Cornille et Guyon notaires soussignés, {b} le 18 septembre, écrite au bas des articles faisant mention des conditions ci-après déclarées, […] et maîtres François Fremin, Jacques Le Feure, Léonard Dollé et Bonaventure Guyart, maîtres barbiers chirurgiens à Paris, jurés et gardes de la Communauté des maîtres barbiers chirurgiens à Paris, Charles Petitbon, Séverin Du Vieux, Pierre Hideux, Jacques Claquenelle, Julien Bénard, Pierre Tourbier, Jacques Juif, Paul Emmerez, aussi maîtres barbiers chirurgiens à Paris, tous députés et ayant pouvoir pour l’effet des présentes de ladite Communauté desdits maîtres barbiers chirurgiens, par acte du 4 août dernier, signé de La Marche, greffier de ladite communauté […]. Lesquelles parties désirant vivre à l’avenir en paix et union entre lesdites communautés pour la gloire de Dieu, utilité publique et repos desdites deux communautés, augmenter si faire se peut l’honneur de leur profession, éviter et terminer tous les procès et différends qui sont et naissent journellement entre elles, ont sous le bon plaisir du roi et de Nosseigneurs de la Cour de Parlement fait et accordé entre elles ce qui ensuit. C’est à savoir :

Et pour faire homologuer le présent contrat en la Cour de Parlement et obtenir toutes les lettres nécessaires, lesdites parties ont fait et constitué, savoir lesdits maîtres chirurgiens jurés, Me Claude Chevalier procureur en Parlement, et lesdits maîtres barbiers chirurgiens, Me Pierre de La Marche, procureur audit Parlement, auxquels ils donnent pouvoir de ce faire, car ainsi a été accordée entre lesdites parties […] fait et passé […] l’an 1655, le 1er jour d’octobre après-midi […]. »


  1. Sic pour Martin Roger.

  2. Eustache Cornille et André Guyon.


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 17 août 1655, note 14.

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(Consulté le 26/04/2024)

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