À Charles Spon, le 30 août 1655
Note [37]
Au début de ses Responsiones duæ… (Paris, 1655, v. note [1], lettre 414) se trouve un portrait de Jean ii Riolan dessiné par Varie et gravé par G. Rousselet. C’est l’image d’un digne vieillard souriant, avec barbiche, moustaches et calotte sur la tête, dans un cadre ovale bordé par ces mots : io. riolanus paris. med. doct. et reg. profess. decanus [Jean Riolan docteur en médecine de Paris et doyen des professeurs royaux]. Au-dessous, deux vers signés Guido Patin, D. Med. et Prof. Reg. :
Non riolanus, at est hic Bibliotheca vocandus,
[Il ne faut pas appeler cet homme riolan, mais la Bibliothèque, car il conserve ce qui s’apprend en tout l’Art].
Quippe quod in tota discitur Arte, tenet.
Dans son Monitum ad lectorem (traduit dans la même note [1] de la lettre 414), Riolan se sert de son propre portrait pour fustiger ses ennemis, Pecquet et les pecquétiens.