À Charles Spon, le 3 mars 1656

Note [11]

« Calomel et calomélas sont les anciens noms du protochlorure de mercure. Kalos, beau, et melas, noir : ainsi nommé, dit-on, parce que le chimiste qui le découvrit vit, dans la préparation, se changer une belle poudre noire en une poudre blanche » (Littré DLF). « On l’appelait calomélas après six sublimations et panacée mercurielle après neuf » (Nysten ; v. note [18], lettre latine 88, pour d’autres étymologies). Ses indications étaient celles du mercure, purgatif et sudorifique.

Lazare Rivière est l’auteur d’une Methodus curandarum febrium [Méthode pour guérir les fièvres] (Paris, 1645, v. note [9], lettre latine  88), mais n’a pas écrit de traité spécifiquement consacré au calomel.


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 3 mars 1656, note 11.

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(Consulté le 28/03/2024)

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