À André Falconet, le 29 mars 1656

Note [6]

Felix qui potuit rerum cognoscere causas [Heureux qui a pu connaître les causes des choses] (Virgile, Géorgiques, chant ii, vers 490) : abrégée en Felix qui potuit, c’était la devise que Guy Patin avait apposée sur son jeton décanal en 1652 (v. note [44], lettre 288) et mettait souvent sur ses ex-libris. Dans mes recherches pour cette édition, je l’ai croisée trois fois en exergue d’autres auteurs, v. notes :

Les deux premiers ont clairement mis en doute l’immortalité de l’âme, ce qui pourrait mener à penser que Patin partageait leur scepticisme ; je crois néanmoins qu’il ne faut y voir que son admiration Virgile et pour les merveilles de la Nature dont l’explication est la vaine mais inlassable quête des naturalistes, comme il l’entendait ici.


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 29 mars 1656, note 6.

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(Consulté le 16/04/2024)

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