À Hugues II de Salins, le 12 juin 1656

Note [5]

« qui sont de misérables vauriens et des ânes devant une lyre. »

Asinus ad lyram (ονος λυρας) [l’âne devant une lyre] ou asinus lyræ auscultator [l’âne qui écoute le chant de la lyre] est un adage antique commenté par Érasme (no 335) :

in eos, qui propter imperitiam nullo sunt iudicio, crassisque auribus.

[contre ceux qui, à cause de leur ignorance, manquent tout à fait de jugement et ont les oreilles bouchées]. {a}


  1. On le trouve entre autres dans Varron, Asino lyra superflue canit [Pour l’âne, la lyre chante inutilement] (Satires Menippées, 349).

Claude Dariot, médecin bourguignon protestant (Pomard près de Beaune 1533-1594), adopta les idées de Paracelse et devint adepte de l’astrologie judiciaire (Éloy). Il a publié :


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Hugues II de Salins, le 12 juin 1656, note 5.

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(Consulté le 25/04/2024)

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