À Hugues II de Salins, le 31 octobre 1656
Note [15]
« Les écrevisses de rivière sont peu propices à l’analepsie, parce qu’elles ont un suc visqueux et glutineux, et pourtant nourrissent fort peu. Une analepsie de bon aloi requiert ce qui nourrit beaucoup, comme sont les œufs gobés, les bouillons des meilleures viandes, la gelée, le meilleur vin et celui qui est vieux, coupé de beaucoup d’eau, peu de viandes au cours du repas, beaucoup de sommeil et autres choses semblables. »
L’analepsie est le rétablissement des forces après une maladie ; v. note [4], lettre latine 212, pour les remèdes analeptiques. La chair des écrevisses n’en faisaient pas partie, mais leurs « yeux » (pierres) étaient censés posséder des vertus thérapeutiques (v. note [2], lettre 810).