À Charles Spon, le 10 août 1657

Note [18]

« et lui-même était samaritain ».

Dans la guerre de l’antimoine qui faisait alors rage à la Faculté de médecine de Paris, Guy Patin appelait « bons israélites » (v. note [22], lettre 406) les ennemis, et « samaritains », les partisans du médicament ; c’est-à-dire les orthodoxes d’un côté, et les hérétiques de l’autre. Cela venait de la division qui arriva parmi les israélites sous Roboam, fils de Salomon, qui les sépara en deux royaumes. Le royaume de Juda renfermait les bons israélites, qui demeurèrent attachés à Roboam et à la famille de David. Le royaume de Jéroboam prit Samarie pour capitale, et sous l’influence des Babyloniens, les samaritains se livrèrent temporairement à l’idolâtrie.


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 10 août 1657, note 18.

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(Consulté le 16/04/2024)

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