À Charles Spon, le 18 juin 1658

Note [4]

« et plus qu’admirables, sur les champignons. »

L’examen de botanique, en mai de chaque année paire, était la première des épreuves auxquelles on soumettait les bacheliers que la Faculté de médecine venait de recevoir. V. note [67] des Décrets et assemblées de 1651‑1652, dans les Commentaires de la Faculté de médecine de Paris, pour l’article des statuts qui en fixait les règles.

La botanique embrassait de fait l’ensemble de la pharmacie, puisque la majorité de la Faculté persistait à refuser les remèdes chimiques. Le professeur de botanique était alors Armand-Jean de Mauvillain ; il avait pris la succession de François Blondel en janvier 1655, qui l’enseignait depuis 1646 (v. notule {g}, note [5] des Décrets et assemblées de 1650‑1651). À Paris, depuis que la Faculté avait fait taire les Renaudot, le Jardin des Plantes (v. note [4], lettre 60) était le principal dispensateur des enseignements portant sur les remèdes chimiques.


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 18 juin 1658, note 4.

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(Consulté le 20/04/2024)

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