À Claude II Belin, le 24 août 1658

Note [3]

« il pourrait provoquer une nouvelle fluxion, parce qu’il purge de la même façon que les scammonées. {a} On trouve beaucoup de choses sur le vin de myrrhe {b} dans Gretser sur la Croix, in‑fo, {c} dans l’Anti-Barbare de Sixtinus Amama, {d} dans les Diverses leçons de Mercuriali, {e} [dans Casaubon] contre Baronius, {f} dans Grotius, {g} Spanheim, etc. » {h}


  1. V. note [4], lettre 172.

  2. V. note [3], lettre 436.

  3. Iacobi Gretseri Societatis Iesu, Sacræ Theologiæ in Academia Ingoldtadiensi Professoris, de Cruce Christi, rebusque eam pertinentibus Libri quatuor. In quorum Primo agitur tum de ipsa Cruce, in qua Dominus passus est, tum de eius adiunctis. In Secundo, de imaginibus crucis Dominicæ. In Tertio, de signo eiusdem Crucis. In Quarto, de Cruce spirituali.

    [Quatre livres de Iacobus Gretserus, {i} de la Compagnie de Jésus, professeur de sainte théologie en l’Université d’Ingolstadt, sur la Croix du Christ et ce qui la concerne. Dans le premier, il est question de la croix elle-même, sur laquelle notre Seigneur est mort, et de ce qui lui était adjoint ; dans le deuxième, des images de la croix du Seigneur ; dans le troisième, du signe de cette même croix ; dans le quatrième, de la croix spirituelle]. {ii}

    1. Jacob Gretser (1561-1625), dont les œuvres complètes ont été rassemblées au xviiie s. en 17 volumes in‑fo.

    2. Ingolstadt, Adamus Sartorius, 1598, in‑4o de 403 et 192 pages. Il est question de la myrrhe dans le livre i, chapitre xli, pages 110‑111.

  4. Sixtini Amama Frisii Literarum Ebraïcarum in Acad. Franekerana Professoris, Anti-Barbarus Biblicus. Libro quarto auctus. Quorum primus ostendit vii. fontes omnis Barbariei quæ superioribus seculis sacras literas fœdavit : reliqui non solum exhibent centurias aliquot crassissimorum errorum qui circa particularium locorum interpretationem ex istis fontibus emanarunt, sed et compluribus locis Scripturæ facem allucens. Accesserunt variæ dissertationes et orationes, nec non responsio ad censuras D. Martini Marsenni, Theologi Parisiensis. Acessit et huic editioni ejusdem Commentariolus de Decimis Mosaicis.

    [L’Antibarbare, biblique de Sixtinus Amama, {c} natif de Frise, professeur de lettres hébraïques en l’Académie de Franeker, {d} augmenté d’un quatrième livre. Le premier desquels dévoile les sept sources de toute la barbarie qui a défiguré les Écritures sacrées : les autres présentent quelques centuries des erreurs les plus grossières, dans l’interprétation de passages particuliers, qui ont émané de ces sources, et éclairent maintes citations de l’Écriture. Y ont été ajoutés diverses dissertations et discours, une réponse aux censures de Lartinus Marsennus, {e} théologien de Paris, ainsi que, dans la présente édition, un petit commentaire de l’auteur sur le Décalogue de Moïse]. {f}

    1. Sixtinus Amama (1593-1629) : un antibarbare est un traité de grammaire où l’on attaque la barbarie du langage et la corruption des mots ; la critique d’Amama vise surtout les imperfections de la Vulgate catholique (v. note [6], lettre 183).

    2. V. note [11], lettre 1032.

    3. Sic pour Marinus Mersennus, Marin Mersenne, v. note [5], lettre de Samuel Sorbière, datée du 1er décembre 1646.

    4. Franeker, Ludovicus et Daniel Elsevier, 1656, in‑4o de 783 pages ; première édition à Amsterdam. Il est question de la myrrhe dans le livre iii, chapitre xxxi, pages 595‑597.

  5. Hieronymi Mercurialis Variarum Lectionum, in Medicinæ Scriptoribus et aliis, Libri vi. Ab auctore hac quoque postrema editione aucti et recogniti. Cum Indicibus copiosissimis.

    [Six livres de diverses leçons de Hieronymus Mercutialis {g} sur les auteurs de médecine et autres. Augmentés et revus par l’auteur en cette dernière édition, avec de très copieux index]. {h}

    1. Girolamo Mercuriali, v. note [16], lettre 18.

    2. Venise, Juntes, 1598, in‑4o de 289 pages. Il est question de la myrrhe dans le livre v, chapitre i, pages 101 ro.

  6. Reconstitution proposée pour une lacune due à une perforation du manuscrit : v. note [18], lettre 318, pour les 16 essais d’Isaac Casaubon contre les Annales ecclésiastiques du cardinal Baronius (Londres, 1614) ; le chapitre lxxx de l’essai xvi (pages 622‑625) est intitulé Ostenduntur varii errores Baronii circa vinum εσμυρνισμενον [Sont montrées diverses erreurs de Baronius sur le vin mêlé de myrrhe…].

  7. V. note [2], lettre 53, pour les Annotationes de Hugo Grotius sur les Évangiles (Amsterdam, 1641) : commentaire sur Matthieu, 27:34, pages 485‑486, sur le vin qu’on donna à boire au Christ en croix.

  8. V. note [6], lettre 179, pour la première partie des Dubiorum evangelicorum [Doutes évangéliques] de Friedrich Spanheim (Genève, 1639), doute lii, § iv, pages 456‑457, sur le même sujet.


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Claude II Belin, le 24 août 1658, note 3.

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(Consulté le 25/04/2024)

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