À Claude II Belin, le 6 août 1659
Note [9]
« par leur multitude ils s’acharnent de jour en jour à rendre le peuple fou, non seulement le bas peuple, mais surtout les autres, aussi bien que les princes eux-mêmes, qu’ils se concilient. Ces bons pères et faux prophètes conduisent même en captivité des femmelettes chargées de péchés [v. note [12], lettre 311], l’oreille les démangeant, etc. »
La fin est une réminiscence de la seconde épître de saint Paul à Timothée (4:3-4) :
sua desideria coacervabunt sibi magistros prurientes auribus et a veritate quidem auditum avertent ad fabulas autem convertentur.
[au gré de leur passion et l’oreille les démangeant, ils se donneront des maîtres en quantité et détourneront l’oreille de la vérité pour se tourner vers les fables].