Je n’ai pas identifié le jeune de Sordes qui appartenait à la catégorie des exéruthroï, « très rouges ».
Galien a utilisé ce mot dans son second commentaire sur le livre vi des Épidémies d’Hippocrate (Kühn, volume 17a, pages 866‑887), à propos du teint du visage, pâle, plombé ou rubicond, dans les fièvres, en recommandant de saigner les rubiconds jusqu’à l’inanition car atteints de synoque (ou fièvre continue, v. note [3], lettre latine 104), mais sans référence à la grossièreté d’esprit, à la mélancolie ou à la démence sénile. J’ignore donc d’où Guy Patin a tiré ses déductions.
Selon Anuce Foës, Hippocrate n’a employé le mot εξερυθρον que pour désigner la couleur rouge des urines et des fèces (page 217, Œconomia Hippocratis, Francfort 1588, v. note [23], lettre 7).
Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À André Falconet, le 12 décembre 1659, note 4.