À André Falconet, le 27 avril 1660
Note [19]
« et souffre {a} de la même rugosité que Tertullien, {b} il est lipsien ou singe de Lipse, ou moins bon que Lipse, tel que fut quelquefois Erycius Puteanus, {c} ou encore Petrus Gruterus, {d} Théophile Raynaud et un petit nombre d’autres, “ qu’un renom obscur a laissé sombrer dans l’oubli ”. » {e}
- V. note [11], lettre 342, pour le doyen François Blondel, dont Guy Patin blâmait la plume latine.
- V. note [9], lettre 119.
- Erycius Puteanus (Venlo, Gueldre 1574-Louvain 1646) : Eerijk ou Hendrik De Put en flamand, Éric ou Henri Dupuy en français (v. note [69] du Naudæana 2 pour d’autres précisions sur les variantes de son nom), professa quelque temps l’éloquence à Milan puis reçut le titre d’historiographe du roi d’Espagne, et devint en 1606 professeur de langue latine et de belles-lettres à Louvain en succession de son maître Juste Lipse, mort en 1606. Puteanus a laissé « une infinité de livres » (Bayle, note A sur Puteanus).
- Petrus Gruterus, natif du Palatinat (vers 1574-1634), sans lien de parenté avec son contemporain Janus Grüter (v. note [9], lettre 117), exerça la médecine en Hollande et publia des lettres latines dont beaucoup critiquèrent le mauvais style : v. ce que Bayle dans l’article qu’il lui a consacré.
- Virgile, v. note [22], lettre 117.