À Charles Spon, le 7 janvier 1661
Note [16]
« ici comme ailleurs on vend du poivre [on trompe le monde] » (Horace, v. note [3], lettre 247).
Guy Patin se déchargeait ici sur son collègue Claude Liénard du mécontentement d’un Allemand de Nuremberg qui, de passage à Paris, était tombé malade dans une auberge. Parvenu à Lyon, ce M. Engelschal avait consulté Charles Spon et avait dû lui dire comment, mis en garde contre les copieuses saignées dont Patin était accoutumé, il avait, sur les conseils de son hôte, recouru aux services de Liénard, sans toutefois en obtenir le soulagement qu’il espérait.