À André Falconet, le 10 décembre 1661

Note [11]

« et on ne le croit pas capable de vivre ; pour cette raison on dit qu’avant de devenir vieux, il empruntera le chemin que prend toute chair ».

Il s’agissait du petit infant Charles, qui devint le roi Charles ii d’Espagne, au décès de son père Philippe iv, en 1665 (v. note [3], lettre 837). Comme bien des Français, Guy Patin comptait alors sur sa mort (« le chemin que prend toute chair ») qui eût fait du dauphin nouveau-né (v. infra note [12]) le double héritier légitime des couronnes de France et d’Espagne, avec un espoir de paix solide et durable entre les deux pays.


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 10 décembre 1661, note 11.

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(Consulté le 25/04/2024)

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