À André Falconet, le 30 janvier 1663

Note [2]

Le dogme d’infaillibilité pontificale ne fut établi qu’en 1870 (premier concile du Vatican). « L’infaillibilité ne se doit attribuer proprement qu’à Dieu et à ceux à qui il l’a bien voulu communiquer, comme aux prophètes, aux évangélistes, aux apôtres et à son Église ; on a écrit pour et contre l’infaillibilité du pape » (Trévoux). Périodiquement débattu de très longue date, ce dogme était alors en butte au gallicanisme d’une bonne partie de la Sorbonne et du Parlement. De nombreux esprits y étaient en outre échauffés par les deux bulles pontificales contre les jansénistes : Cum occasione, 1653 (v. note [16], lettre 321), et Ad sacram, 1656, immédiatement suivie du Formulaire (v. note [10], lettre 463).


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 30 janvier 1663, note 2.

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(Consulté le 28/03/2024)

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