À André Falconet, le 8 décembre 1664

Note [7]

« La cour d’aujourd’hui est comme champs de peste, où sont les vautours qui déchirent, et les cadavres à déchirer » (variante de Pétrone, v. note [3], lettre 823).

L’acharnement de Guy Patin à sous-estimer la gravité de la maladie de la reine Marie-Thérèse venait probablement du vin émétique que les « vautours » de la cour lui avaient fait boire et qui l’avait heureusement guérie (au dire de Mme de Motteville, v. note [1], lettre 798), le 18 novembre. Tout Paris devait en parler.


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 8 décembre 1664, note 7.

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(Consulté le 18/04/2024)

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