À André Falconet, le 8 mai 1665
Note [19]
« Je sais bien qu’au partir d’ici vous m’enverrez un billet, ou peut-être m’enverrez à la Bastille, ou me ferez assassiner, […]. Mais je tiendrai à partie de grâce si me faites promptement mourir plutôt que me laisser languir plus longtemps en ces angoisseuses misères ; et avant que mourir, je conclurai ma trop longue harangue par un épilogue poétique, que je vous adresse tel que je l’ai de longtemps composé :Messieurs les princes lorrains,
Vous êtes faibles de reins :
Pour la Couronne débattre,
Vous vous faites toujours battre.
Vous êtes vaillants et forts,
Mais vains sont toujours vos efforts :
Nulle force ne s’égale
À la puissance royale. »
- Composée par Pierre i Pithou, v. note [4], lettre 45.
- Édition Marcilly, 1882 ; v. note [18], lettre 310.