À André Falconet, le 25 septembre 1665
Note [7]
Achevé dès 1601, l’Eusèbe de Joseph Scaliger (v. note [6], lettre 483) avait mis cinq ans à sortir des presses (Leyde, 1606, v. note [2], lettre latine 116).
Les lettres latines de Scaliger, comme ses lettres françaises à Jacques-Auguste i de Thou (dédicataire de ce livre), regorgent de plaintes acerbes à l’encontre des imprimeurs qui tardèrent tant à achever leur ouvrage. Ces atermoiements permirent à Arnauld de Pontac (v. notule {b}, note [48] du Borboniana 5 manuscrit), évêque de Bazas, de faire paraître son édition d’Eusèbe (Bordeaux, 1604, in‑fo) deux ans avant celle de Scaliger.