À André Falconet, le 7 mars 1668

Note [4]

L’« homme de grand crédit » qui menait la requête en sous-main était probablement Jean-Baptiste Colbert ; du moins les pièces disponibles montrent-elles que les libraires avaient tenu le ministre au courant du trafic illicite dont ils accusaient Charles Patin. Son intervention tirait sans doute sa source de plus haut parce que Carolus était fortement suspect d’avoir trahi la confiance qu’une princesse du sang, Madame, la duchesse d’Orléans, avait fait mettre en lui (v. les Déboires de Carolus) ; mais Guy Patin devait encore l’ignorer.

La saisie accomplie chez Charles Patin les 11 et 12 novembre 1667 sous la direction du lieutenant général de police Nicolas La Reynie (dont le procès-verbal est reproduit dans les Déboires de Carolus) recensait en tout 88 volumes consacrés à la défense de Nicolas Fouquet et 11 à l’expédition de Gigeri.


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 7 mars 1668, note 4.

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(Consulté le 20/04/2024)

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