À André Falconet, le 20 juin 1670
Note [1]
Érasme, Colloque iii, La Confession du soldat (Develay, tome 1, page 38) :
Hanno. Quid igitur in mentem venit istis, qui nummo conducti, nonnulli gratis, currunt ad bellum, non alter quam convivium ?
Thrasymacus. Ego nihil aliud coniectare possim, quam illos agi malis furiis, seseque totos malo dæmoni ac miseriæ devovisse, nec aliud quam hic manes suos anticipare. « Hannon. À quoi songent donc ceux qui, s’engageant pour un écu et souvent même pour rien, courent à la guerre comme à un festin ? Thrasymaque. Je ne puis que penser qu’ils sont tourmentés par les Furies, qu’ils se sont voués à un mauvais démon et à la misère, et qu’ils cherchent uniquement par là à accélérer leur mort. »