À Gilles Ménage, le 20 juillet 1651

Note [23]

Le haut de la page 482 correspond à la fin de la définition de Moutons à la grande laine :

« Espèce de monnaie de France. Rabelais au Prologue du Quart Livre. En Chinon il change sa coingnée d’argent en beaux testons et autre monnaie blanche, sa coingnée d’or en beaux saluts, beaux moutons à la grande laine, belles riddes, < beaux royaux, > beaux écus au Soleil. {a} À cause qu’elle avait d’un côté saint Jean-Baptiste, et de l’autre un mouton avec toute sa toison, dans la gueule duquel était une banderole avec ces mots, Ecce Agnus Dei. {b} On en voit encore dans les cabinets des curieux. »


  1. Histoire de Couillatris, « abatteur et fendeur de bois » qui, ayant perdu sa cognée, implora si bien les cieux que Jupiter ordonna qu’on lui rendît celle qu’il avait perdue et qu’on lui en donnât aussi deux autres, l’une en or, l’autre en argent.

    « Le teston, {i} frappé à l’effigie des rois de France, était la principale monnaie d’argent. Les saluts portaient sur une de leurs faces la salutation angélique, les moutons à grande laine un Agnus Dei ; les riddes (monnaie hollandaise), un chevalier en armes (ridder) ; les royaux, l’effigie du souverain ; les écus au Soleil, l’écu de France avec les fleurs de lys, surmonté d’une couronne et d’un petit soleil. ». {ii}

    1. V. note [25], lettre Boroboniana 2 manuscrit.

    2. Note de Mireille Huchon sur ce passage de Rabelais.

  2. « Voici l’Agneau de Dieu ».



Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Gilles Ménage, le 20 juillet 1651, note 23.

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(Consulté le 19/04/2024)

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