À Johann Caspar I Bauhin, le 10 février 1633
Note [44]
« Les éclaircissements d’Archangelus Mercenarius sur Aristote avec quatre traités sur la gangrène, dont d’eux sont d’Éraste, in‑4o. »
Dans les années 1580, au travers de plusieurs livres, Arcangelo Mercenario, professeur de philosophie à Padoue, mort en 1585, et Thomas Éraste {a} ont polémiqué sur la gangrène. La querelle est condensée dans les :
Archangeli Mercenarii a Monte Sancto Dilucidationes obscuriorum locorum et quæstionum Philosophiae Naturalis Aristotelis, extrema ipsius recognitione emendatæ. Additæ sunt Disputationes de Putredine contra Tomam Erastum, et Indices necessarii. Tertia editio. [Éclaircissements d’Archangelus Mercenarius, natif de Monte Santo, {b} sur des passages très obscurs et des questions de philosophie naturelle qu’on trouve dans Aristote ; corrigés suivant la dernière révision qu’il en a lui-même faite. Avec les discussions sur la gangrène contre Thomas Éraste {c} et les index nécessaires. Troisième édition]. {d}
- V. supra note [31].
- Ancien nom de Potenza Picena sur le littoral adriatique des Marches.
- Éraste avait lancé la dispute avec son De putredine Liber [Livre sur la gangrène] (Bâle, 1580) et riposté avec l’Ad Archangeli Mercenarii, Philosophi Patavini Disputationem de putredine Responsio [Réponse à la discussion d’Arcangelo Mercenario, philosophe de Padoue, sur la gangrène] (ibid. 1583).
- Venise, Paulus Meietus, 1588, in‑4o de 687 pages ; ibid. 1584, pour la première édition.