Franeker, en Frise, était le siège de la seconde plus grande université des Pays-Bas. Créée en 1585, on y enseignait la théologie, le droit, la médecine, la philosophie, les mathématiques et la physique.

Membre d’une célèbre famille genevoise, Jean-Antoine Tronchin (mort en 1688), était professeur de langue française à Franeker ; il a publié quelques livres dont :

• Electa Gallica, hoc est Idea ejus Linguæ, cum Vocum primigeniarum Manipulo, et Exercitationum variarum Exemplis, academicæ Iuventuti ad majora properanti destinata,

  [Choix Français, qui est une Idée de cette langue, avec un manuel de ses mots élémentaires et les exemples de divers exercices, destinés à hâter les progrès des jeunes étudiants]. {a}

• Les nouvelles Découvertes qui se sont faites par les plus grands hommes de notre siècle. {b}

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  1. Franeker, Joh. Gryselaer, 1677, in‑12 de 619 pages.

  2. ibid. Jean Gislar, in‑12, de 424 pages, dédicacé à « Messieurs de l’Académie française » et composé de deux entretiens :
     • « des choses passées, présentes et à venir », composé d’anecdotes pédantes et sans grand intérêt ni relation avec les progrès scientifiques accomplis au xvii^e s. ;

     • « la physique nouvelle », sous-titré « La philosophie de Monsieur Descartes a été dès sa naissance l’entretien des reines et des princesses : pourquoi ne le serait-elle pas maintenant des rois et des princes ? étant la seule qui est intelligible, et qui se fonde en raison ».

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C’est sur la demande insistante de Tronchin que Guy Patin lui a remis sa lettre latine du même jour que celle-ci à l’intention de Philippus Mathhæus, professeur de médecine à Franeker.