À François Citois, le 7 juin 1639

Note [3]

François Citois (ou Ctoys) eut trois fils, prénommés François, Joseph et Jean. L’aîné, François, devint chanoine. L’un des deux autres fut premier commis de Nicolas ii Le Bailleul (surintendant des finances en 1643, v. note [5], lettre 55). Le peu dévot abbé de Boisrobert (v. note [9], lettre 403) avait été intime collaborateur de Richelieu, puis disgracié à sa mort (1642). Au milieu des années 1640, l’abbé déchu a destiné trois épigrammes à « Monsieur Citoys, premier commis de Monseigneur de Bailleul, Surintendant des Finances » : épîtres xixiii, pages 95‑110 de l’édition établie par Maurice Cauchie (tome i, Paris, Hachette, 1921, dont la note 1, page 95, m’a procuré ces précisions).

Guy Patin ne disait ni lequel des fils Citois l’avait aidé, ni la nature du service qu’il lui avait rendu, et dont il lui savait si profondément gré. L’évocation des Citois et de Boisrobert oriente vers une faveur auprès de Richelieu, étayée par les vœux pour la santé de Incomparabilis nostri Heroidis purpurei [notre incomparable Héros pourpré] et divini nostri Armandi [notre divin Armand], que Patin a émis dans la suite de sa lettre (bizarrerie discutée dans la note [7] infra).


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À François Citois, le 7 juin 1639, note 3.

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(Consulté le 25/04/2024)

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