À Nicolaas Heinsius, le 8 janvier 1647

Note [12]

Emunctæ naris se lit dans les Satires d’Horace (livre i, poème iv, vers 8) : c’est avoir le nez bien mouché, bien dégagé, et percevoir les odeurs les plus subtiles ; en opposition avec obesæ naris (Horace, Épodes, xii, vers 3) avoir le nez chargé, bouché, et ne rien sentir. Les sens figurés s’en déduisent sans peine.


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Nicolaas Heinsius, le 8 janvier 1647, note 12.

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(Consulté le 23/04/2024)

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