À Johann Georg Volckamer, le 11 août 1656
Note [4]
Rufus d’Éphèse, médecin grec du ier s.‑iie s., a laissé un traité d’anatomie humaine (Dénomination des parties du corps humain) essentiellement fondé sur la dissection de singes, avec deux innovations remarquables : la distinction entre nerfs moteurs et sensitifs, et la description du chiasma optique.
Meletius de Tibériopolis, philosophe et médecin byzantin qu’on dit avoir vécu vers la fin du ive s., a laissé une anatomie complète, qui a été traduite en latin :
Meletii Philosophi de Natura Structuraque Hominis Opus… Nicolao Petreio Corcyraeo interprete.[L’Ouvrage du philosophe Meletius sur la Nature et la structure de l’homme… Traduction de Nicolaus Petreius {a} natif de Corfou]. {b}
- Nicolaus Petreius ou Petrus (1486-1568).
- Venise, Gryphe, 1552, in‑4o.
Theophilus Protospatharius (Théophile Protospathaire, ou Commandant des gardes de l’empereur à Constantinople) est un médecin et philosophe byzantin du viie s, voire plus tardif, qui a laissé quelques ouvrages de philosophie et de médecine, dont une grande Anatomie, qui est essentiellement un abrégé de Galien sur l’Utilité des parties ; il en a existé de nombreuses éditions au xvie s. en grec (Περι της του ανθρωπου κατασκεης), en latin (De hominis fabrica libri v [Cinq livres de la structure de l’homme]), et dans les deux langues.