À Johannes Antonides Vander Linden, le 31 août 1657
Note [7]
V. note [24], lettre 386, pour l’ambre gris.
Faute d’avoir trouvé la moindre application médicale de la soie (autre que pour les fils chirurgicaux), j’ai traduit sericum par son autre sens latin de jujube (poma serica), petit fruit auquel Avicenne accordait des vertus dans le traitement des maladies des poumons et des reins, contrairement à Galien qui n’y voyait qu’un aliment peu digeste.
La prescription était à la fois magique (cœur de loup), astrologique (pleine lune), chimique (poudre probable d’antimoine), arabe (jujube) et lucrative pour le pharmacien (or, ambre) ; soit tout ce qui horripilait Guy Patin.