À Claude Bachey, le 29 novembre 1660
Note [1]
Du latin saburra, graviers qu’on déversait au fond de la cale des navires pour les lester, la saburre désignait en médecine les « matières viciées que l’on a supposées retenues et amassées dans l’estomac à la suite des mauvaises digestions, et que l’on a considérées tantôt comme un produit altéré de l’excrétion muqueuse de cet organe, ou de la sécrétion biliaire [ici atrabilaire], tantôt comme un résidu de substances alimentaires mal digérées » (Nysten). Le français moderne n’en a retenu que la « langue saburrale » (recouverte d’un enduit blanc-jaunâtre).