À François Teveneau, le 21 juin 1661
Note [5]
Guy Patin a barré les mots traduits entre accolades. Nicolas-Abraham de La Framboisière (v. note [7], lettre 17) était mort en 1636, âgé de 75 ou 76 ans.
Outre les éditions françaises alors disponibles de ses Œuvres (Paris, 1613, 2 volumes in‑fo, Paris, 1631, un volume in‑fo, et Lyon, 1644, un volume in‑fo, v. notes [17], lettre 17, et [5], lettre 73), il existait une édition latine de ses Opera medica [Œuvres médicales] (Francfort, Guilielmus Fitzerus, 1629, un volume in‑4o). Elle est ornée du portrait de l’auteurportrait de l’auteur, cons. et med. regius milit. gall. archiater, etc. [conseiller et médecin du roi, premier médecin des armées de france, etc.], agrémenté de ce quatrain :
Pingitur hic pingit qui frambesarius Orbem :Une autre édition française allait paraître en 1664 (Lyon, Antoine Beaujollin et Jean Carteron, in‑fo).
Qui sanos Homines tutatur, liberat ægros :
Qui facit insuper illustres ratione, disertos
Eloquio, nec-non et Moribus ornat honestis.Franciscus n. ab. Frambesarii f.
[Voici le portrait de la framboisière qui dépeint le monde ; qui garde les hommes en santé et délivre les malades ; qui, en outre les éclaire par son raisonnement, les rend diserts par son éloquence, et les honore aussi par ses honnêtes mœurs.
François de la Framboisière, fils de N. Ab.]