À Thomas Bartholin, le 20 septembre 1662

Note [5]

V. note [17], lettre de Thomas Bartholin datée du 18 octobre 1662, pour l’édition de la Cornari Vita sobria ad usum vulgarem accommodata [Vie sobre de Cornaro (v. note [18], lettre 294)] qu’il avait publiée en danois (Copenhague, 1657).

Je n’ai pas trouvé les références exactes de ses thèses « sur la pleurésie » et « sur la variole » ; mais seulement sa De secundinarum retentione, Dissertatio inauguralis præs. Thomas Bartholino [Dissertation inaugurale sur la rétention des secondines (v. note [2], lettre de François Rassyne, datée du 27 décembre 1656), sous la présidence de Thomas Bartholin] (Copenhague, 1657, in‑4o).

Bartholin a volontiers laissé chanter sa Muse latine, mais je n’ai trouvé aucun recueil de ses poèmes. Ce que Guy Patin appelait ses Epigramma {a} pouvait être celles de son père :

Casp. Bartholini Epigrammata extemporanea quæ juvenis inter peregrinandum fudit. Cum intermixtis pauculis, quot quidem haberi potuerunt, quæ ætas maturior deproperavit, nonnullisque Anagrammatismis et Logogriphis. Ex autoris dispersis chartis collecta a M. Christ. Pet. Rerum contentarum classes pagina versa exhibet.

[Épigrammes improvisées de Caspar i Bartholin, {b} qu’il a répandues au cours de ses voyages de jeunesse. Y est mêlé tout ce qu’on a pu recueillir du petit nombre de celles qu’il a écrites à la hâte en son âge mûr, avec quelques anagrammes et logogriphes. {c} M. Christ. Pet. {d} les a recueillies dans les papiers épars de l’auteur. La liste des chapitres est fournie au verso de cette page].


  1. Expression maintenue dans la version imprimée de la lettre : tuorum Epigrammatum

  2. V. note [1], lettre 306.

  3. Logogriphe : « petite énigme qu’on propose à deviner à des écoliers pour leur réveiller l’esprit. Il consiste en quelque allusion équivoque, ou mutilation de mots, qui fait que le sens littéral diffère de la chose signifiée ; en sorte qu’il tient le milieu entre le rébus et la vraie énigme, ou l’emblème » (Trévoux).

  4. La préface (datée de Copenhague le 1er mars 1621) est signée Christianus Petr. Tidstadius [Christian Peter Thisted, ou natif de Thisted (Jutland)].

  5. Copenhague, Henricus Waldkirchius, 1621, in‑12o.


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Thomas Bartholin, le 20 septembre 1662, note 5.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1244&cln=5

(Consulté le 19/04/2024)

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