À Johann Georg Volckamer, le 6 avril 1663
Note [9]
Poetæ Satyrici minores, de corrupto Reipublicæ statu. Marcus Zuerius Boxhornius recensuit, et commentariis illustravit. Accedit ejusdem Oratio de Eversionibus Rerumpub.
[Poètes satiriques mineurs sur l’état corrompu de la république. Marck Zuerius Boxhorn {a} les a recensés et éclairés de commentaires. Avec le discours du même auteur sur les renversements des républiques]. {b}
- V. note [20], lettre de Samuel Sorbière au début 1651.
- Leyde, Isaacus Commelinus, 1633, in‑8o.
Le poème de Michel de L’Hospital est transcrit pages 16‑22, intitulé Anonymi Auctores (sic pour Auctoris) Franci Satyra de Lite [Satire du Procès d’un auteur anonyme français], avec un commentaire critique (pages 107‑110) où Boxhorn ne spécule pas sur le nom de l’auteur, mais dit (à mon avis) injustement des premier vers (cités dans la note [7] supra) :
Non respondent profecto ista, cum consequentium venustate. Quis ferre illud postest ? […] Proin puto versus istos omnes aut mutilos esse, aut turbatos, aut corruptos.[Ces vers jurent avec la beauté de ceux qui les suivent. Qui peut supporter cela ? (…) Je pense donc qu’ils ont tous été soit mutilés, soit embrouillés, soit corrompus].