À Christiaen Utenbogard, les 10 et 28 mars 1664
Note [9]
« Un ambassadeur est un homme honnête envoyé à l’étranger en vue d’y mentir pour servir l’intérêt public de son État » (v. note [7], lettre 787). L’italique qui précède est en français dans le manuscrit.
Guy Patin resservait à Christiaen Utenbogard l’histoire de l’incident diplomatique et la citation de Caspar Scioppius qu’il avait écrites à Johann Georg Volckamer à la fin de sa précédente lettre latine (v. ses notes [6] et [8]). Pour seule différence, il embastillait (par erreur) le commis de Hugues de Lionne (nommé Bigorre qui était apparemment innocent) et non son scribe (La Pause, le véritable espion), comme en attestent :