À Johann Wepfer, le 7 août 1664

Note [3]

L’alun (alumen en latin) était pour Furetière « une espèce de sel fossile et blanc qui se trouve mêlé parmi la terre. On le tire de cette terre en la lavant avec de l’eau qui s’imprègne de ce sel, qu’on fait après cuire en la faisant évaporer, ainsi qu’on fait au salpêtre. Les pierres dont on le tire participent de la nature du plomb, et contiennent du flegme et des esprits acides. La terre dont on a tiré l’alun, étant exposée à l’air, en fournit de nouveau ». Il en distinguait cinq sortes :

Pour Littré (DLF), l’alun n’était plus que le « sulfate acide d’alumine et de potasse ou d’ammoniaque, sel d’une saveur astringente ».


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Johann Wepfer, le 7 août 1664, note 3.

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(Consulté le 20/04/2024)

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