À Johann Georg Volckamer, le 27 novembre 1664

Note [5]

« inondé par le vinaigre d’Italie » ; Horace (Satires, livre i, vii, vers 31‑34, qui forment la conclusion) :

At Græcus, postquam est Italo perfusus aceto,
Persius exclamat : “ per magnos, Brute, deos te
oro, qui reges consueris tollere, cur non
hunc Regem iugulas ? Operum hoc, mihi crede, tuorum est. ”

[Mais après avoir été inondé du vinaigre d’Italie, le Grec Persius {a} s’écrie : « Par les grands dieux, Brutus, {b} je t’en conjure, toi qui as l’habitude d’en finir avec les rois, pourquoi n’étrangles-tu pas ce Rex ? Crois-moi, c’est de ton ressort »]. {c}


  1. Dans cette satire, Rex Rupilius, le proscrit, est l’ennemi juré de Persius, le rustre ; ils se traînent l’un l’autre de procès en procès devant les tribunaux.

  2. Fils adoptif et assassin de Jules César.

  3. Cette référence de Guy Patin est ambiguë, mais suggère que la mort de Jean Barclay pouvait, à son avis, n’avoir pas été tout à fait naturelle, en lien avec tout le mal qu’il avait écrit des jésuites dans son Euphormion (v. note [3], lettre 320).

    Philippus Carolus (v. supra note [2]), quant à lui, n’était pas mort à Rome, mais à Vienne (Autriche).



Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Johann Georg Volckamer, le 27 novembre 1664, note 5.

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(Consulté le 19/04/2024)

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