À Johann Georg Volckamer, le 13 février 1665

Note [8]

« Les chiens et les porcs n’ont pas du tout la même odeur. »

Aliter catuli longe olent, aliter sues est un adage tiré de Plaute (Epidicus, acte iv, scène 2), qu’Érasme a commenté (no 777) :

Quo dicto significatum est non veste dignosci hominem ab homine, verum inesse nativum quiddam genuinum ac proprium in unoquoque, quod in ipso vultu oculisque eluceat, quo liberum a servo, generosum a rustico, probum ab improbo facile discernas. Atque hic est hominis veluti peculiaris quidam odor, quo deprehenditur, si quis modo sit sagaci nare.

[Ce disant, on entend qu’un homme ne se distingue pas d’un autre par ses habits, mais par une certaine qualité innée et propre à chacun : elle transparaît sur son visage et dans ses yeux, et te permet aisément de distinguer un homme libre d’un esclave, un noble d’un paysan, un honnête homme d’un brigand. Et cela est comme une senteur particulière qui permet, si on a le nez fin, de savoir à qui on a affaire].

V. note [11], lettre 792, pour les éditions par Pierre Petit et par Jacques Mentel (Padoue et Paris, 1664) du Satyricon enrichi du « Fragment de Pétrone » qu’on avait découvert en Dalmatie.


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Johann Georg Volckamer, le 13 février 1665, note 8.

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(Consulté le 23/04/2024)

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