À Sebastian Scheffer, le 24 mai 1665
Note [11]
Page 3 (Paris, 1646), livre i, toujours pour le chapitre sur l’agaric (v. supra note [10]), trois requêtes.
Non enim ulla præcessit maceratio, sed pulverisatus Agaricus, vel cum Syr. acetosos, vel cum vino generoso redigitur in massulas rotundulas. Hoc vero fit ideo, ut, cum in substantia damus, gravitatem aliquam illi conciliemus, alioquin, ob levitatem suam, facile in ventriculo supernataturo reliquis medicamentis, et vomitum causaturo [provocaturo]. [Sans aucune macération préalable, on incorpore l’agaric réduit en poudre à des pilules à l’aide de sirop vinaigré ou de vin fort ; en sorte que, quand nous le faisons absorber, nous lui avons procuré une certaine pesanteur ; autrement, par sa légèreté propre, il surnagerait facilement par-dessus les autres médicaments dans l’estomac, et causerait (provoquerait) le vomissement].
Non debet flaccidus esse Agaricus, et qui ad levem contactum fatiscat esse in pulverem : sed qui, adhibita vi, non difficulter pulverisetur. [L’agaric ne doit pas être flasque, et on l’éparpille pour assurer sa diffusion uniforme ; et on le réduit facilement en poudre en l’écrasant].
L’édition de Francfort (1667, page 3) a suivi ces deux derniers avis.