À Sebastian Scheffer, le 24 mai 1665
Note [20]
Page 48 (Paris, 1646), livre i, chapitre xxi, De Laureola et Mezereo [La Lauréole et le Mézéréon], deux requêtes :
Nec res est adeo ultra fidem, cum plantæ hæ omnes sint igneæ qualitatis, et possit una quædam illarum modo huic, modo alii [substitui], sine manifesto [damno], si recte determinata res sit, et stet sententia Periclitandum esse ; [La cause n’est pas absolument entendue, puisque toutes ces plantes sont de qualité ignée, et l’une d’elles, que ce soit celle-ci ou d’autres (citées plus bas), sans (préjudice) manifeste, si l’affaire est correctement réglée et si le jugement se fonde sur l’expérience] ;
Mézéréon (Furetière) :
« Terme de Pharmacie. C’est une plante médicinale qu’on appelle thymælea, qui porte le granum gnidium, que plusieurs confondent avec la lauréole, {a} dont les apothicaires font des pilules qui sont si violentes et dangereuses dans les purgations que les Arabes l’appellent lion de la terre, ou herbe qui fait les femmes veuves. Les paysans appellent son fruit poivre de montagne, à cause qu’étant séché, il ressemble au poivre et qu’il est si piquant au goût qu’on ne le saurait souffrir tout seul. »
- Thymélée et lauréole, mâles et femelles, sont des plantes ressemblantes ou même identiques, auxquelles la pharmacopée a donné le nom de mézéréon. Le « grain de Cnide » est leur fruit.
L’édition de Francfort (1667, pages 39) a appliqué ces deux corrections.