À Sebastian Scheffer, le 24 mai 1665
Note [43]
Page 183 (Paris, 1646), livre ii, chapitre l, De Carduis [Les Chardons], section iv, De Eryngio [L’Érynge], ligne 18 (§ 24), remplacer Eryngii par cardui dans :
Quod notandum est hodie illis, qui indistincte in roborando ventriculo præscribunt. Quemadmodum enim vere calidum iuvare valet : ita valde frigidum amplius lædere potest tepiditas huius Eryngii [cardui]. [Il faut aujourd’hui faire remarquer cela {a} à ceux qui le prescrivent indistinctement pour fortifier l’estomac. Il est juste en effet de le tenir pour vraiment chaud : la tiédeur de cette érynge {b} (de ce chardon) peut ainsi gravement blesser {c} quand il est très froid].
- Le § 23 se termine en citant Archigène (v. note [2], lettre latine 106) recommandant l’érynge pour échauffer l’estomac.
- L’Érynge (mot féminin) ou éryngion (masculin, autrement nommé panicaut) est un chardon (dit à cent têtes) « dont les feuilles encore tendres se mangent confites au vinaigre ; sa racine est apéritive, propre aux maladies du foie et contre le poison » (Académie).
- Blesser l’estomac.
La réédition de Francfort (1667, page 147) a appliqué la correction de Guy Patin, mais en mettant cardui Eryngii au lieu de cardui seul.