À Sebastian Scheffer, le 24 mai 1665

Note [60]

Page 283 (Paris, 1646), livre ii, chapitre xc, De Faba [La Fève], ligne 20 (§ 9), ajouter differe [différer] dans une interrogation sur la similitude entre la colocasie et la fève d’Égypte :

Colocasiam hodiernam [differe] a Colocasia veterum.

[La colocasie d’aujourd’hui (diffère) de la colocasie des Anciens]. {a}


  1. Colocasie ou colocase (Thomas Corneille) :

    « Plante fort commune chez les Égyptiens, des racines de laquelle ils font du potage. Elle a cela de particulier qu’elle n’a ni fleur ni fruit en Égypte, qui est son pays naturel, et qu’ailleurs elle porte l’un et l’autre. Cela vient apparemment de ce que le limon du Nil engraissant trop la terre, et s’attachant à la racine ou ne montant pas plus haut que les feuilles, la racine tire tout le suc, en sorte qu’il n’en reste point pour les fleurs et pour les fruits ; ce qui n’arrive point lorsque cette plante est transplantée en quelque autre lieu, où la terre étant plus maigre, la racine diminue beaucoup, parce que le suc qu’elle attire est plus léger, et qu’il peut monter en haut plus facilement. »

La réédition de Francfort (1667, page 226) a appliqué cette correction.


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Sebastian Scheffer, le 24 mai 1665, note 60.

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(Consulté le 28/03/2024)

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