À Paul Baudry, le 13 juin 1666
Note [3]
« les eaux métalliques sont un remède empirique » ; chapitre ix du Gabrielis Fallopii Mutinensis, Medici ac Philosophi præclarissimi, Tractatus de thermalibus aquis, atque metallis. Andreas Marcolinus Fanestris, Medicus discipulus illius amantissimus collegit [Traité des eaux thermales et métalliques, de Gabriel Fallope, natif de Modène (v. note [16], lettre 427), très célèbre médecin et philosophe. Colligé par Andreas Marcolinus, natif de Fano, son très aimant disciple en médecine], dans ses Opera omnia [Œuvres complètes] (Francfort, héritiers d’Andreas Wechel, Claudius Marnius et Johannes Aubrius, 1600, in‑fo, tome premier, page 227, lignes 14‑16) :
Idipsum dico de thermalibus aquis : quia et ipsæ empiricum sunt medicamentum, et ideo censeo, quod ipsarum usus fuerit sola experientia inventus.
[Je dis la même chose des eaux thermales, parce qu’il s’agit d’un remède empirique : je pense que leur emploi n’a été découvert que par l’expérience]. {a}