À Johann Georg Volckamer, le 4 novembre 1666
Note [2]
« Phryx but le vin, et son œil but le poison », cinquième et dernier vers de l’épigramme lxxviii, livre vi de Martial, À Aulus sur Phryx le borgne :
Potor nobilis, Aule, lumine uno
[Cher Aulus, Phryx, {a} fameux biberon, {b} était borgne d’un œil et chassieux {c} de l’autre, Heras, son médecin, lui dit : « Garde-toi de boire, ou le vin te fera perdre entièrement la vue ». Phryx éclata de rire, dit « Adieu » à son œil et se fit aussitôt verser force rasades. Veux-tu connaître la fin ? Phryx but le vin, et son œil but le poison].
luscus Phryx erat alteroque lippus.
Huic Heras medicus “ bibas caveto :
vinum si biberis, nihil videbis. ”
Ridens Phrys oculo “ valebis ” inquit.
Misceri sibi protinus deunces,
sed crebros iubet, exitum requiris ?
Vinum Phryx, oculus bibit venenum.