À Johann Daniel Horst, le 7 septembre 1667

Note [3]

Juvénal (Satire iii, vers 41‑43), avec deux légères altérations :

Quid Romæ faciam ? mentiri nescio ; librum,
qui malus est, nequeo laudare et poscere ; motus
astrorum ignoro
.

[Mais moi, qu’irais-je faire à Rome ? Je ne sais pas mentir. Si un livre est mauvais, je ne peux le vanter ni le réclamer. Je n’entends rien aux mouvements des astres].

Guy Patin n’était pas de mauvaise foi quand il clamait son innocence (v. note [3], lettre latine 432) : comment pouvait-il avoir prévu que Sebastian Scheffer et son imprimeur, Thomas Matthias Götze, iraient lui envoyer les cinquante exemplaires des Opuscula medica de Caspar Hofmann (v. supra note [1]), que le syndic des libraires parisiens avait découverts dans leur tonneau le 24 juillet 1667 (v. note [2], lettre latine 434) ?


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Johann Daniel Horst, le 7 septembre 1667, note 3.

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(Consulté le 25/04/2024)

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