À Jan van Horne, le 4 avril 1669
Note [3]
Combinaison de deux sources :
Valde ergo parvum sensum habemus ad discutiendam justitiam judicorum Dei ; ad discutiendam fratiam gratuitam, nullis meritis præcedentibus non iniquam, quæ non tam movet cum præstatur indignis, quam cum æque indignis aliis denegatur.
[Nous avouons donc que notre intelligence est bien étroite pour discuter la justice des jugements de Dieu, et surtout pour discuter la gratuité de la grâce ; certes, elle n’est point injuste envers des mérites antérieurs, puisque ces mérites n’existent pas ; et cependant, quand elle est accordée à des sujets indignes, nous sommes moins émus que quand nous la voyons refusée à d’autres sujets également indignes].