Guy Patin aurait ici lié deux expressions que Furetière ne tenait pas pour synonymes :
achoppement, {a} « occasion de faute et de scandale, qui ne se dit qu’en cette phrase proverbiale, pierre d’achoppement ; “ il ne veut pas se résoudre à quitter cette femme, c’est sa pierre d’achoppement ” ; “ cet auteur raisonne sur un faux principe, c’est sa pierre d’achoppement ” » ;
« on appelle figurément pierre de scandale, la cause du mal, de la dissension, du scandale ; “ cette femme jalouse était toujours en divorce avec son mari ” ; “ on a chassé la servante qui était la pierre de scandale ”. » {b}
Patin n’a jamais employé ce mot dans les écrits de notre édition.
Cette locution apparaît une seule fois sous la plume de Patin : v. note [3], lettre 830.
Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Autres écrits : Préceptes particuliers d’un médecin à son fils, note 50.