Note [153]
Le mot Ibis surprend, mais c’est, sans l’ombre d’un doute, celui qu’a transcrit le doyen Dieuxivoye. L’ibis des anciens Égyptiens, oiseau sacré qui était réputé se nourrir principalement de serpents, ne correspond à rien de compréhensible.
La majuscule initiale du manuscrit oriente plutôt vers les imprécations d’Ovide In Ibin [Contre Ibis] (v. notule {a}, note [51] du Borbonniana 7 manuscrit) : cet énigmatique Ibis avait gravement offensé le poète, alors exilé à Tomis (aujourd’hui Constanza en Roumanie), comme l’était Charles Patin à Padoue, mais l’allusion ne m’a pas tout à fait convaincu.