Annexe : Comment le mariage et la mort de Robert Patin ont causé la ruine de Guy

Note [8]

Yves Capron (communication personnelle) :

« Suivant la coutume alors en vigueur à Paris, constituaient des propres non seulement les biens dont chacun des deux époux était propriétaire lors du mariage, mais aussi les successions qui leur échéaient après leur union (ce qui est encore le cas dans le régime légal de la communauté réduite aux acquêts). Il était contraire aux idées du temps que le mari pût, via la communauté, s’approprier la succession de sa femme. Nous sommes dressés à croire que, dans le temps, la femme était la chose du mari : c’était vrai à Rome, ça ne l’était pas à Paris au xviie s. Les historiens récents se plaisent à souligner, au contraire, que la femme a toujours joui, dans la société parisienne, d’une place qui lui était refusée dans les autres pays, ce qui explique l’influence considérable que les femmes ont eue, dans la France du nord, sur le cours des affaires politiques, économiques ou artistiques, ainsi que sur toute la vie sociale. ».

Veuve riche d’un défunt pauvre, Catherine Patin-Barré pouvait exiger de ses beaux-parents le douaire et le préciput qui lui étaient dus ; car, dans son contrat de mariage, Guy et Françoise Patin s’étaient portés garants de leur fils aîné Robert.


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Annexe : Comment le mariage et la mort de Robert Patin ont causé la ruine de Guy, note 8.

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(Consulté le 19/04/2024)

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