Annexe : Préface de la première édition des Lettres (1683) et ses auteurs

Note [7]

Cette assertion pourrait interpréter ce que Guy Patin a écrit à André Falconet dans sa lettre du 4 novembre 1650 (fin du premier paragraphe) :

« Je sais trop bien que s’il appartient à quelqu’un de se servir d’antimoine, que c’est affaire aux docteurs dogmatiques {a} qui en sauront bien prendre leur temps et le donner bien à propos lorsqu’il est bien préparé ; que, quoique feu M. Nicolas Piètre, qui était un homme incomparable, m’ait dit plusieurs fois indomita illa stibii malignitas nulla arte potest castigari, {b} un homme sage ne s’y doit point fier. Jamais un médecin prudent n’en usera, je n’en dirai point davantage pour ce coup. » {c}


  1. La pensée médicale à laquelle Patin se flattait d’adhérer.

  2. « nulle science ne peut réprimer cette malignité [toxicité] indomptable de l’antimoine ».

  3. La contradiction entre le début et la fin de ce propos le rend ambigu, et mène à se demander s’il n’a pas été maladroitement retouché par un des éditeurs de la lettre imprimée (qui ne figure pas dans l’édition de 1683).


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Annexe : Préface de la première édition des Lettres (1683) et ses auteurs, note 7.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8036&cln=7

(Consulté le 16/04/2024)

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